La Mélancolie de Haruhi Suzumiya
La Mélancolie de Haruhi Suzumiya T1
(Brigade S.O.S)
Scénario : Nagaru Tanigawa
Dessin : Gaku Tsugano
Editeur : Pika
Qui n'a pas entendu parler de Haruhi Suzumiya depuis 2 ans ?! Qui ?! Toi ? A bon... je me dois alors de t'expliquer ce phénomène mondial dans la japanim' qui a débuté par des romans illustrés de l'auteur Nagaru Tanigawa et qui donné naissance à un animé ULTRA célèbre, et à tout une série de produits dérivés, dont ce manga (sortie entre le roman et l'animé).
La Mélancolie du Résumé
"Les humains ne m'intéressent pas. Je suis à la recherche d'extraterrestres, de voyageurs du futur, de gens dotés de pouvoirs surnaturels. Si vous en connaissez, venez me voir !". C'est ainsi que s'est présentée Haruhi Suzumiya, le jour de la rentrée. On a cru qu'il s'agissait d'une plaisanterie mais pas du tout. Elle a mis en place la Brigade S.O.S. et engagé de force Kyon. On se demande comment ce garçon va pouvoir supporter une fille aussi déjantée.
La Mélancolie du Marketing
Haruhi est donc un phénomène. Pourquoi ? Bonne question... Ces détracteurs vous diront qu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'une série « Moe » (personnages dont on a envie de protéger, style devenir le grand frère par adoption). En effet, tous les ressorts sont là, de part les personnages : une fille aux formes généreuses (presque potelées?!) mais nunuche à mort, un fille frêle aux look et au caractère typique « made in Rei » de la série mythique « Evangelion » se cachant derrière des lunettes et bien sûr, une fille énergique à mort, celle qui généralement est. Mais voilà, au milieu de ce fatras éhontés d'un classicisme effroyable, vient se glisser deux paramètres qui vont dérégler le genre ! Le Héros Kyon ( c'est son diminutif) et le caractère de Haruhi Suzumiya !
Kyon est un lycéen qui se cherche et espère ne pas être déçu de sa vie de lycéen. Après avoir cru a des choses extra-ordinaires dans son enfance, comme tous les enfants (le père-noël, les héros des dessins-animés) il en est revenu désabusé en grandissant, et trouve la vie en générale sans saveur mais s'en contente puisque il faut vivre...
Haruhi Suzumiya est le penchant contraire de Kyon elle croit en toute chose, aux « Extra-Terrestres », aux « Psy » (personnages possédant des pouvoirs), et aux « Voyageurs du Temps ». Et rien ne pourra l'en dissuader. Sa vie est réglé sur cette recherche perpétuelle... Mais pourquoi ?
Et c'est sans doute parce que Kyon et Haruhi recherche la même chose qu'ils vont se trouver, le jeune homme se laissant entraîner dans les délires de Suzumiya. Comme par hasard, les personnages gravitant autour d'eux sont ceux que recherche la jeune fille, mais eux sont là pour elle... la surveiller.. car un grave secret entour Haruhi Suzumiya. Si elle le désire, Haruhi peut remodeler la Terre à sa convenance ou.. le détruire ! Et cela sans le savoir évidemment...
Mais voilà. Kyon est entré dans sa vie et il semble que Haruhi donne de l'importance à ses propos, qui la modère. Et si finalement Kyon, n'est pas la clef qui permettra à Haruhi, d'accepter le monde dans lequel elle vie ? Cette vie monotone qui la rends capricieuse... N'est-elle pas la nouvelle Madoka Ayukawa ? (avis aux connaisseurs ^^) Ou bien finalement Kyon ne sera t'il pas le moteur de la fin de notre temps ?
La Mélancolie du critique
Pour l'instant, je suis assez surpris. Je m'attendais à mieux, et je suis à la fois déçu et content de retrouver l'univers de Haruhi Suzumiya. 8 Tomes sont prévus, mais j'espère que d'ici la fin j'aurai la surprise de constater une nette amélioration de cette œuvre.
Parce que l'on reste assez déçu du manga dans la forme. Le design crée par Gaku Tsugano est disons le, raté, et n'est pas au niveau de celui de l'animé. Il fait pour ainsi dire « manga de base » le manga à « opération marketing » et au manga-ka disons le tout net, débutant.
On ressent tout au long de la lecture une frustration ce qui occasionne une gêne, car on attendait mieux. Le dessin peu donc en devenir assez fouillis, c'est à dire que l'on a du mal a se concentrer sur une situation car on perds du temps à comprendre la scène...
Mais il faut peux-être voir ce « problème » par le manque de temps à la création de ce manga. En effet, la serialisation de cette œuvre a été quelque peu chamboulé pour des problèmes venant d'une création antérieure... Car avant le premier tome de Gaku Tsugano, il y avait déjà eu un premier volume sérialisé par Makoto Mizuno un an auparavant. Mais avant la parution de ce premier tome Mizuno a été viré et donc l'œuvre arrêté, car ce jeune manga-ka s'adonnait à côté à la création de Doujin* à caractère sexuel, ce pour quoi il a était à l'origine connu, et cela n'a sans doute pas été au goût de la Kadokawa Shoten (l'éditeur) et de l'auteur original des romans, voyant Makoto Mizuno créer en marge du manga, ses personnages en version « hentai » (pervers)...
Je ne manquerai pas de vous en faire une critique (moins longue, promis!).
Pour l'instant....
Ma note : 14/20
Yotadelatisane
* mots-clefs : Doujin (ou Dojin) : recueils de bandes dessinés amateurs ou professionnels livrant à ses lecteurs des histoires inédites d'animés ou mangas connus, avec plus moins des variantes à caractères sexuelles.