Greenworld tome 1 de Debois, Gabor et Suarez
Scénario : F. Debois
Dessin : Gabor
Couleurs : D. Suarez
Editeur : Soleil
Synopsis :
Dans le but de réaliser ses pratiques alchimistes ancestrales, le peuple Ghyveldien a depuis longtemps épuisé les ressources naturelles des planètes de la confédération de Calande.
Les peuples opprimés se sont révoltés sous la bannière des druidesses du Greenworld, une religion respectueuse de l’équilibre naturel. Les Cebyllins, de gigantesques créatures élevées au rang de divinités et vénérées par les druidesses, sont apparues à la surface des planètes. Leur pouvoir de contrôle est immense.
Mais leur apparition a fortement contrarié les projets du peuple Zeride, qui aspire à la création d’un sur-être capable de prédire les moindres détails de l’avenir.
Les Zerides et les Ghyveldiens vont donc pactiser pour récupérer ce que le Greenworld leur a volé : le pouvoir.
Mon avis :
François Debois continu de nous débusquer des auteurs espagnols de talent. Après C.J. Olivares (Hero Academy) dont le style se rapprochait beaucoup de Jamie Hewlett, D. Suarez le coloriste d'Hero Academy et bientôt, Alberto Gimenez, le dessinateur repreneur de Larmes de Fées, c'est Gabor qui vient rejoindre les rangs de la "Debois team".
Mais qui est Gabor ?
Gabor est un jeune auteur espagnol qui a fait ses marques dans le monde du dessin animé en ayant participé à des séries animées comme Papyrus ou Cédric, mais également des films comme Astérix et les vikings. "Greenworld" est son tout premier album et pour une première entrée en matière, c'est plutôt réussi. Son coup de crayon est très dynamique et précis. J'avoue avoir été séduit par son style. On sent que l'animation est passée par là. Gabor est sans nul doute un auteur à suivre de très prêt et qui risque de faire parler de lui pendant un petit bout de temps.
Côté scénario, François Debois nous régale encore une fois avec un scénario des plus prometteur. L'univers qu'il peut développer ici est énorme. Beaucoup de possibilités s'offrent à lui et déjà rien qu'avec ce premier tome, on est servi. Le rythme est soutenu, l'histoire prenante, mais on se perd parfois dans les noms des différents peuples présents dans le récit. J'avoue avoir du refaire une seconde lecture pour bien comprendre l'histoire et surtout les différents conflits que génèrent les Cebyllins. Malgré ce petit souci, ce "space opéra fantasy" trouvera sans aucun doute une place sur vos étagères.